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Publié le jeudi 29 mars 2012
Quelle est la relation entre la mauvaise qualité de l'air intérieur et la santé allergique et respiratoire des enfants des écoles françaises? Une étude de l'Inserm sur la qualité de l'air intérieur présentée le 29 mars révèle que trois enfants sur dix en moyenne sont exposés à des niveaux des principaux polluants atmosphériques supérieurs aux valeurs guides recommandées par l'OMS et l'Anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). L'étude de l'équipe d'Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l'Inserm, a été conduite dans six villes françaises, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Marseille, Strasbourg et Reims sur 401 classes de 108 écoles primaires. Les chercheurs se sont penchés pendant une année scolaire sur l'exposition aux principaux polluants atmosphériques de 6.590 enfants, âgés de dix ans en moyenne, et ont analysé le lien avec l'asthme et les rhinites développés par ces écoliers. "L'intérêt de notre étude est de disposer de données sur un nombre important d'enfants répartis sur l'ensemble des régions de France métropolitaine", a expliqué la directrice de recherche de l'Inserm.
Les enfants sont plus sensibles aux effets de la pollution de l'air que les adultes. La pollution de l'air intérieur peut entraîner chez eux des problèmes de santé à court et à long termes tels que "la congestion nasale, des irritations de la peau et des yeux, des réactions allergiques, de l'asthme, des maux de tête, de la fatigue, des vertiges ou encore des nausées", confirment les chercheurs. Or, dans les pays industrialisés, les enfants passent environ 80% de leur temps à l'intérieur, en grande partie à l'école.
"La mauvaise qualité de l'air intérieur pourrait à terme détériorer la santé allergique et respiratoire des enfants. Il est donc important de maintenir une bonne qualité de l'air en classe. Cela permettrait de limiter les risques de développer les signes cliniques des rhinites et de l'asthme. Cette action doit être accompagnée par une surveillance stricte de l'exposition des enfants aux polluants à la maison et à l'extérieur", conclut l'équipe de recherche.
Publié le jeudi 29 mars 2012
Quelle est la relation entre la mauvaise qualité de l'air intérieur et la santé allergique et respiratoire des enfants des écoles françaises? Une étude de l'Inserm sur la qualité de l'air intérieur présentée le 29 mars révèle que trois enfants sur dix en moyenne sont exposés à des niveaux des principaux polluants atmosphériques supérieurs aux valeurs guides recommandées par l'OMS et l'Anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). L'étude de l'équipe d'Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l'Inserm, a été conduite dans six villes françaises, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Marseille, Strasbourg et Reims sur 401 classes de 108 écoles primaires. Les chercheurs se sont penchés pendant une année scolaire sur l'exposition aux principaux polluants atmosphériques de 6.590 enfants, âgés de dix ans en moyenne, et ont analysé le lien avec l'asthme et les rhinites développés par ces écoliers. "L'intérêt de notre étude est de disposer de données sur un nombre important d'enfants répartis sur l'ensemble des régions de France métropolitaine", a expliqué la directrice de recherche de l'Inserm.
Des problèmes de santé à court et à long termes
Les chercheurs ont analysé les concentrations de différents polluants atmosphériques: les particules fines de diamètre inférieur à 2,5 micromètre (PM2.5) et le dioxyde d'azote (NO2) qui proviennent essentiellement de la combustion automobile et peuvent rentrer par transfert (en ouvrant les fenêtres) à l'intérieur des locaux. Ils ont également analysés des aldéhydes, polluants intérieurs issus de nombreuses sources: les produits de combustion (cigarette, bougies, encens, cheminée, cuisinières à gaz), de construction et de décoration (bois, parquets stratifiés, des colles de moquettes, des papiers peints, mais également des vernis, des mousses isolantes), d'entretien (détergents, désinfectants, lingettes) et de traitement (insecticides)…Les enfants sont plus sensibles aux effets de la pollution de l'air que les adultes. La pollution de l'air intérieur peut entraîner chez eux des problèmes de santé à court et à long termes tels que "la congestion nasale, des irritations de la peau et des yeux, des réactions allergiques, de l'asthme, des maux de tête, de la fatigue, des vertiges ou encore des nausées", confirment les chercheurs. Or, dans les pays industrialisés, les enfants passent environ 80% de leur temps à l'intérieur, en grande partie à l'école.
"La mauvaise qualité de l'air intérieur pourrait à terme détériorer la santé allergique et respiratoire des enfants. Il est donc important de maintenir une bonne qualité de l'air en classe. Cela permettrait de limiter les risques de développer les signes cliniques des rhinites et de l'asthme. Cette action doit être accompagnée par une surveillance stricte de l'exposition des enfants aux polluants à la maison et à l'extérieur", conclut l'équipe de recherche.
Catherine Ficat